Début septembre 2021, l’IFOP a présenté sur son site internet une étude réalisée par le pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle », un « observatoire de la sexualité féminine » qui décrit les sexualités des Européennes tout en mettant en évidence certaines tendances par rapport au passé.

On connaît la limite de ce type d’exercice, forcément simplificateur, mais les sondages donnent des repères, surtout que celui-ci met en évidence des évolutions. Je renvoie au site de l’IFOP ceux qui souhaitent une analyse détaillée.

Je vous livre les deux points qui ont le plus retenu mon attention:

Premier étonnement : par rapport aux cinq pays concernés par le sondage, c’est en France que l’on compte le plus de femmes insatisfaites de leur vie sexuelle, soit 35% des répondantes : une femme sur trois se dit insatisfaite de sa vie intime … Il y a donc encore du chemin à parcourir pour qu’une majorité, voire toutes les femmes (pourquoi pas?) se disent comblées par leur vie sexuelle ! Notons également que le niveau d’insatisfaction a augmenté depuis la dernière consultation, en 2016

Autre point remarquable, et sans doute plus encourageant : parmi les pratiques sexuelles que les européennes déclarent avoir expérimenté, on observe qu’elles ont un comportement de plus en plus actif et s’écartent des postures de passivité et d’humiliation que l’on retrouve encore trop souvent dans les images les plus fréquemment produites par l’industrie du porno.

Faire d’une sexualité épanouie une priorité.

Cette actualité me permet de rappeler que le bien-être intime n’est pas optionnel Que l’on soit un homme ou une femme d’ailleurs…Outre le plaisir qu’elle procure, la libido est l’une des énergies les plus puissantes de notre personnalité et une sexualité heureuse et personnalisée nous donne accès à des ressources de dynamisme et de créativité indispensable à notre équilibre.

Mes trois clés pour avancer:

Tout investissement de temps et de soin que vous mettrez dans votre vie sexuelle se répercutera de manière positive sur votre bien-être global. Et comme pour toute forme d’activité, la régularité paye. Intégrez donc ces trois axes dans votre quotidien pour voir rapidement des effets positifs:

• Développez votre univers érotique personnel 

Je cite souvent Esther Pérel, qui nous dit que « le cerveau est notre premier organe sexuel »: pour que le désir s’enflamme à votre première caresse ou au premier regard de votre partenaire, entretenez vos fantasmes. Lisez, écoutez des podcasts érotiques, soyez curieux de pornos de bonne qualité et exercez votre imagination en écrivant vous-même des textes ou en échangeant des sextos !

• Mettez-vous à l’écoute de l’autre

Nous sommes chacun le premier acteur de notre sexualité, mais avec votre partenaire, considérez-vous comme responsable de son bien-être. Il n’y a rien de plus sexy qu’une personne qui trouve son plaisir dans votre propre jouissance le bénéfice sera double: vous augmenterez votre potentiel de séduction et vous donnerez l’envie à votre partenaire de vous rendre la pareille.

N’hésitez pas non plus à aborder le sujet des fantasmes et du plaisir éprouvé lors de vos moments amoureux : plus vous partagerez de conversation sur le sujet, plus vous aurez envie de passer à la pratique dans le partage et le respect.

• Expérimentez

Seul, en couple ou avec des partenaires occasionnels, suivez vos envies, essayez de nouveaux jouets ou de nouvelles situations. Si vous « n’avez pas d’envie », retour à la case départ: multipliez les sources d’inspiration et prenez le temps de réfléchir à ce qui vous attire. Toute nouveauté apportera du piquant à votre vie et, de découverte en découverte, vous vous connaîtrez mieux et vous construirez une vie sexuelle épanouie et profondément personnelle.

A vous de jouer maintenant pour « faire mentir le sondage » et, si vous ne savez pas par où commencer, je peux vous aider